
CHILL OU CRÈVE
Court métrage
Synopsis
Trois jeunes passent la soirée à boire et à fumer. Celui qui les accueille ne se sent pas bien — il finit par vomir dans la salle de bain. Les deux autres, peu préoccupés, décident de le laisser seul pour aller à une fête.
Pendant que le garçon tente de reprendre ses esprits en se passant de l’eau sur le visage, une silhouette vêtue de noir traverse discrètement le salon et disparaît dans l’ombre.
Titubant, le jeune cherche ses amis dans l’appartement, sans comprendre leur départ. Son regard se fige en voyant la porte d’entrée : elle est grande ouverte.

Equipe
PRODUCTION
SCÉNARISATION
RÉALISATION
DIRECTION PHOTO
DIRECTION ARTISTIQUE
CAMÉRA 01
PERCHISTE
ELECTRO
DÉCORS
MAQUILLAGE
COIFFURE
ASSISTANT CAMÉRA
ASSISTANTS DE PRODUCTION
POST-PRODUCTION
COLORISATION
MIXAGE SONORE
ARTISTE EFFETS VISUELS
GRAPHISME
Navarro Film Production
Amandine Navarro
Amandine Navarro et Samuel Rocha
Amandine Navarro
Amandine Navarro
Amandine Navarro
Francis Gaudreault
Benoît Denis
Pauline Bruny
Johanne Gravel
Lindsay Aulon
Sébastien G. Leclair
Louki Mandalian et Audrey Larivière
Stylisme - Francis-James Hawkins Maquillage - Marie Ashley NCoiffure -
Amandine Navarro
Olivier Seguin
Francis Gaudreault
David Décoste
Amandine Navarro
Cast
Le gars stone
La pote du gars stone
Le pote du gars stone
Le tueur
Steven Potvin
Nesma Matar
Jean-François Hébert
Cédric Langer
Note d'intention de la réalisatrice
CHILL OU CRÈVE s’inspire librement du roman Marche ou crève de Stephen King.
Dans ce film, l’alternative est tout aussi brutale, mais adaptée à une réalité contemporaine : faire la fête à outrance mais savoir se contrôler pour continuer à "chiller" , sinon en payer le prix.
C’est l’histoire d’un jeune qui ne s’amusera pas plus longtmeps. Parce qu’il a trop bu, trop fumé, trop poussé, il reste seul, affaibli, alors que la soirée continue ailleurs, sans lui. Et cette fois, ce n’est pas une gueule de bois qui l’attend, mais la mort.
À travers ce court métrage, je veux parler de l’excès, de l’abandon, de la vulnérabilité des corps et des esprits à un âge où l’on se croit invincible. Il ne s’agit pas de porter un regard moralisateur sur la fête ou la consommation, mais de montrer le moment de bascule – quand le “chill” devient un piège, quand le corps lâche, quand les autres disparaissent.
La mise en scène en plan-séquence est au cœur du dispositif narratif. Elle permet de suivre le personnage en temps réel, sans échappatoire, dans un espace clos, de plus en plus inquiétant. La caméra devient presque un second souffle, collée à lui dans son vertige, sa confusion, son isolement.
Ce choix esthétique vise à rendre l’expérience immersive, viscérale, organique, en capturant chaque hésitation, chaque mouvement flou, chaque silence pesant.
Un intrus traverse brièvement le cadre – silhouette noire, menace latente – mais l’ennemi principal n’est pas extérieur. Il est dans l’oubli, dans l’indifférence, dans le relâchement. Le vrai danger, rester seul dans la nuit.
La mort guette l'agneau qui s'éloigne du troupeau.